Marvel Stars 11 : Les Secret Avengers au cœur de Fear Itself

Publié le par megaglob

aa secret avengers 13 page 1Hormis deux épisodes franchement réjouissants des « Thunderbolts », le « Marvel Stars » de décembre propose aussi la suite des histoires en cours des « Secret Warriors » et des « Secret Avengers ». L'épisode des Vengeurs secrets correspond au n°13 de la revue américaine éponyme, et il constitue le premier volet d’une série de trois petits récits consacrés à l’event « Fear Itself », et à son incidence sur les membres de l’équipe.

 

L'hsitoire débute au cœur même de la « Blitzkrieg U.S.A. », c’est-à-dire de la « guerre éclair » qui va frapper Washington et, entre autres, le Capitole. Après une scène où les Vengeurs secrets sont mis en déroute par les mécas de Sin, l’action se focalise sur The Beast. Celui-ci se voit confier la tâche de raisonner un Sénateur qui refuse d’évacuer le Congrès, au prétexte qu’il veut s’adresser auparavant à la nation. Et qui n'accepte pas d'avoir d'autre interlocuteur que Hank McCoy...

 

Si ce mini-récit repose en soi sur une bonne idée, celle-ci n'a malheureusement pas été très bien exploitée par Nick Spencer. L'épisode est en effet surtout axé sur les dialogues, et, passé la scène d'action initiale, il s'enlise dans des échanges qui restent statiques, manquant de réels rebondissements pour trouver son rythme. Certes le fait que The Beast en soit la vedette, et la surprise que crée la révélation finale de l’identité du Sénateur, permettent d’en trouver la lecture plutôt plaisante, mais sans plus.

 

aa secret avengers 13 page 2Sur le plan graphique, c’est Scott Eaton qui est aux commandes, ce dont on ne peut que se satisfaire. Ce dessinateur très « classique », en ligne avec les canons du comic book, se fend entre autres de planches très dynamiques dans les scènes d’action, comme le montrent les illustrations reproduites ici. Sur les deux planches, l’artiste ménage dans la partie haute de la page une large vignette, en contre-plongée, avec McCoy au premier plan, tout en force et en puissance, et, en arrière, un ou deux personnages en retrait, qui permettent de poser la profondeur de champ et de valoriser, par contraste, la masse de l’homme-lion. Puis apparaît une machine, amie dans le premier cas, ennemi dans le second, qui vient habiter le reste de l’espace de tout son volume, et de ses formes anguleuses. Dans la partie basse de la page, Eaton place des éléments plus narratifs, en recourant à des cases de moindre dimension, et à des cadrages plus resserrés, même si les arrières plans permettent le plus souvent de garder un œil sur le champ de bataille, et de préserver l'atmosphère générale du récit.

 

Et tout ceci est très correctement encré par Jaime Mendoza, assisté de Rick Ketcham pour le second épisode, et mis en couleurs par Frank d’Armata.

 

Du travail de bonne facture, donc, mais qui ne fait pas oublier la relative mollesse du scénario.

 

Article lié : Marvel Star 11 : Les Thunderbolts contre Hypérion

 

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Publié dans Revues & Albums

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